Cette fois, on s'est éloigné des paysages bleus azur pour s'enfoncer dans les terres. Après 40 kilomètres dont 10 de piste, nous arrivons au Parc de Carnavon, un ancien site volcanique creusé par le passage de l'eau...


Direct en arrivant, une horde de kangourous nous accueille.


Après avoir récupéré des plans des randonnées possibles auprès des rangers, et après avoir mis dans nos sacs à dos deux bouteilles d'eau, un poulet de parking, du pain de mie, du cheedar et de la sauce barbecue, nous partimes pour l'aventure... Livrés à nous même ! On décide d'aller jusqu'à l'amphithéâtre, puis de faire trois crochets sur le retour, comme nous l'ont conseillé les rangers.
   

Epris par la grandeur des lieux, on se motive à aller carrement  jusqu'au bout du parcours direct.
 

On croise un énorme pan de falaise, recouvert d'empreintes d'aborigènes ocres, rouges et blanches laissées il y a 3500 ans : des mains, des armes, des traces d'animaux et des vulves gravées. Chasse pêche nature et tradition.

 
Yepa ! On arrive dans la cheminée de l'ancien volcan, au bout du parc. JB nous installe les tabourets sur une pierre plate au coeur du site : nous gacherons les photos des autres touristes en y mangeant notre poulet trouvé sur le parking du supermarché, encore chaud et étiqueté. Les pies gourmandes se rapprochent. Quentin tente de les apprivoiser, sans succès. Elles sont moins dociles que ses poules, dixit Godasse.


Sur le chemin du retour, on découvre "la plus grande fougère du monde", des sous-bois tropicaux au taux d'humidité max. On rentre aussi dans un amphithéatre immense (30 mètres à vue de nez), creusé par le passage de l'eau qui a peu à peu fait partir une tranche de roche + sableuse. Les rots résonnent dans l'amphi.


Finalement, nous avons eu raison des rangers plus habitués aux randonneurs-ptits vieux : 23 kilomètres au compteur. Bon OK on est rentré à la nuit, éclairés par la lumière de l'Iphone (ahh la technologie), et les gosiers bien secs... Mais ca nous a permis de croiser la route d'un porcépic noir à museau long que Quentin a ... tenté d'apprivoiser, sans succès.

 

Vu l'heure, on ne reprend pas la route, on se paie un caravan parc tout proche d'où on a une vue scènique. Au petit matin, on tente l'approche d'une famille de 4 Platypus, ces orithorinques d'une vingtaine de centimètres qui vivent dans une rivière juste à côté, croisement entre un canard et un ragondin. On l'apercevoit fleurter quelques secondes à la surface. Pil, lui, fait la vaisselle du petit dej observé de près par l'oiseau à grosse tête, comme on l'appelle entre-nous.


On repart. Direction la cote et Fraser Island !