Aprés un faux plan magistral de la part de notre ange Gary qui nous a annoncé que nous n'avions plus le travail à l'heure où nous devions justement le commencer, nous avons quand même réussi à trouver un job dans une ferme à 16 km de Boomi (si, si, cette ville existe!).

Afin de mettre toutes nos chances de notre coté, nous avons décidé d'agir avec optimistic realism et proactivité. Dés notre arrivée, nous avons schédulé un meeting afin d'établir un business plan. Aprés 2 heures de brainstorming, nous avons pu définir:
- Un task leader: Doug, le propriétaire de la ferme.
- Un task leader deputy: Keith, le 2° fermier.
- Un action plan: Essayer de comprendre les mots qu'ils machent et faire ce qu'ils nous demandent ASAP!
- Des milestones: Nous avons forecasté de finir le travail en 2 semaines, à raison de 18h36 de travail par jour, en grignotant sur les pauses pipi et déjeuner, et en ne dormant qu'un jour sur 2.

C'est bon, on va pouvoir commencer à travailler! Mais avant tout, une pause café s'imposait!

Deux tâches nous ont été confiées pendant ces quelques semaines:


First task: Faire des gros tas de coton à l'aide d'une presse hydraulique gargantuesque. Le process est d'une simplicité enfantine: le coton est récolté par un "picker" trés gros et trés vert, puis transvasé dans les tassettes géantes portatives pour en faire des "modules". Ces mêmes modules de coton sont ensuite traités pour être vendus. (NB: Le traitement du coton a été offshoré en zone dollar pour des raisons de cost reduction.)



Second task: Une fois que tout le champs a été récolté, il nous a fallu planter du blé dans les plus brefs délais. Un retroplaning préétabli nous a permis de burner le champs afin de drumbeater les long lead time. En d'autres termes, nous avons déracinées, regroupé et brulé les pieds de coton, puis nous avons labouré le champs pour y planter le blé. Ceci n'aurait bien entendu pas été possible sans l'aide inestimable de nos chers tracteurs John Deere 4455, 7810 et 8345R.


Malheureusement, les milestones et les jalons ont été postponés. Grâce à un recovery plan insufflé par les directives du management Farmer-8, nous sommes restés 2 semaines supplémentaires.


Celà faisait donc un mois et 260 heures de travail à la ferme. Il est temps pour nous de reprendre la route!