Aprés une éniéme visite à la banque de Brisbane pour en ressortir presque bredouille (suite à 3 erreurs de la banque en notre défaveur... "I really apologise, come back next week" comme refrain d'acceuil), nous nous sommes enfoncés dans les terres, avec la ferme intention d'en revenir les poches pleine de tunes, de flouze, de blé et de pépétes!
Notre destination? Goondiwindi la merveilleuse, la magnifique. Une Véritable corne d'abondance au sud du Queensland. Ou alors, comme nous l'apprimes un peu plus tard; Goondiwindi "l'enfer de l'Ouest" .

            Nous arrivons donc à Goondiwindi, la fleur au fusil, samedi, en début d'aprés-midi. A notre arrivée, l'absence la plus totale de toute forme de vie nous accueille. Personne à gauche, personne à droite, les magasins fermés... Sentenza a du passer par là.
Nous apprenons, un peu plus tard, grâce à la charmante hotesse d'accueil d'un caravan park que nous sommes arrivés le jour de la course hyppique. Et à Goondiwindi, on ne raterait pour rien au monde l'un des 2 événements qui pimentent l'année.
Qu'à celà ne tienne, nous tenterons de rencontrer les autochtones demain!

            RDV le dimanche à 10h devant le centre d'information pour touriste. Aprés de chaleureuses salutations, vient le moment de la question piége: "Que pouvons-nous voir ou faire à Goondiwindi?"
Une expression pleine de stupeur et de suspicion envahi le charmant jeune homme (70 ans). Il se retourne vers sa jeune comparse (75 ans) et lui renvoie la balle: "Hum... euh... ben il y a le musée, là, avec des photos, et puis... hum... le water park avec des barbecues...".
Nous n'avons pas pu vous retranscrire entiérement la réponse. Pour plus de clarté; nous avons coupé les "Hum", les "euh" et les blancs. Une photo du regard vide et creux de nos hotes aurait été plus parlante.

Bien que le centre d'information n'en ait pas eu vent, il y a un petit parc national à une 40aines de kilométres: aucune indication pour y aller, pas de sentier pour les ballades, la moitié des arbres allongée par terre, l'autre moitié en train de suffoquer, tout secs... Nous garderons quand même un bon souvenir du trajet!

 
Prets à craquer au bout de 5 jours d'ennui, un ange nous sauva de cette torpeur: Vêtu d'un short mi-cuisse, d'une paire de bottes et d'un gilet orange fluo dernier cri, il se prénomme Gary . C'est notre futur employeur.
Nous avons enfin trouvé l'unique activité de Goondiwindi aprés 5 jours de recherche intensive: le travail dans les champs de coton!

A bientôt pour de nouvelles aventures.